JANNE d’OTHEE : Belgique. L’histoire sans fin (2024)

Ce qu’ils en disent…

[LE-CARNET-ET-LES-INSTANTS.NET] Au premier regard, compte tenu du format (à peine 90 petites pages) et de l’illustration de l’emballage (des cornets de frites qui alternent avec un motif typiquement magrittien), on pourrait croire à un énième petit manuel de savoir-belgiquer, au mieux une sympathique déambulation livresque qu’on pensera à coincer dans son sac-banane entre deux paquets de spéculoos, le temps de pédaler une après-midi entre Le Zoute et La Panne, s’il nous prenait de faire une pause lecture dans le Zwin.

Puis, dès la première page, le jugement se trouve réévalué. Bien sûr, on savait depuis le héros brabançon créé par Jean Muno que, chez nous, certaines rues étaient coupées en deux par la frontière linguistique, mais il faut l’avouer, on ignorait l’existence de ce petit village de L’écluse, dont François Janne d’Othée parvient à dédramatiser l’absurdité foncière sans pour autant lui faire perdre tout sérieux. Il fait plus fort encore quand, à la question oratoire « Moules-frites, surréalisme et autodérision, sont-ce là les quelques ingrédients de la Belgitude ? », il ose répondre avec un accent emprunté au Picard (Edmond) : « C’est dans ce flou qu’il faudra débusquer l’âme belge. » Nous voilà bien paf, nous les Dikkenek convaincus de tout connaître d’un territoire si petit qu’il n’y a sans doute pas grand-chose à en savoir, et maintenant persuadés que ce mince volume nous ménage plus d’une surprise, oufti !, et d’une révélation, allez dit !

François Janne d’Othée, journaliste international, nous fait déambuler dans les moindres recoins de son pays natal et nous les éclaire tantôt à la lampe de mineur, tantôt au lampion de bal du 21 juillet. Enjambant les évidences, bondissant sur les stéréotypes, circulant en équilibriste sur les lignes de crêtes de nos divisions internes, le piéton prend aussi volontiers le train, fleuron national depuis 1835, ou se perd au fil des canaux flamands pour tracer une géographie de cœur comme de raison. Les anecdotes s’enchaînent, les noms foisonnent – d’esprits en quête d’innovation, d’athlètes, de mécènes, d’artistes – pourtant ce cramignon ne donne pas le tournis. Au contraire, embrassant beaucoup il étreint bien grâce à son style souple, et permet de mesurer, en quelques pages, notre ampleur et notre amplitude.

Chauvinisme cocoriquant ? Plutôt salubre piqûre de rappel sur nos complexes et nos complexités, sur les défauts de nos qualités et l’inverse. C’est ce que semblent d’ailleurs confirmer le président du Crisp Vincent de Coorebyter, l’historienne Els Witte et le comédien Sam Touzani. Trois regards nuancés, trois sensibilités invitées à dialoguer avec l’auteur en fin de volume. Au terme d’une fine analyse de la situation politique contemporaine, le premier déplore la difficulté croissante à honorer notre longue réputation d’experts en compromis ; la seconde revient aux racines de l’orangisme pour retracer deux siècles de rapports Nord-Sud et d’évolution politique louvoyante, de l’unitarisme au fédéralisme ; le dernier conclut sur un éloge de l’hybridité et brandit la fierté d’être à part entière un pur zinneke, ce qui est encore un oxymore conforme à notre identité profonde.

Un petit ouvrage à mettre en toutes les mains. Et d’abord celles des habitants d’Outre-Quiévrain.

Frédéric Saenen


JANNE D’OTHEE François, Belgique : L’histoire sans fin est paru chez Nevicata / L’âme Des Peuples en 2024.

FR

EAN 9782875231635

96 pages

Disponible en ePub et poche.


Bonnes feuilles…

« Sur les traces de Simenon

Dans ce pays devenu État fédéral en 1993, rien de plus sensible que la notion de territoire. Repartons de L’Écluse et poursuivons vers l’est du pays en rejoignant la soporifique autoroute E40 qui relie Bruxelles à Liège sur une centaine de kilomètres. Elle joue à saute-mouton avec la frontière linguistique : des tronçons sont en Wallonie, d’autres en Flandre, et les panneaux indicateurs des villes sont libellés en français ou en néerlandais, jamais dans les deux langues. L’automobiliste doit donc jongler avec les deux appellations : Beauvechain / Bevekom, Jodoigne / Geldenaken, Tirlemont / Tienen, avant d’arriver à Liège. Si entre-temps on sort de l’autoroute, comment savoir si on est en Flandre ? À la couleur des feux de signalisation. Avant, ils étaient en rouge et blanc sur tout le territoire belge, jusqu’au jour où un ministre flamand a décidé, dans la partie nord, de les repeindre en jaune et noir, couleurs du drapeau flamand.

Située en bord de Meuse, Liège est surnommée la Cité Ardente, et pas seulement pour son glorieux passé sidérurgique. Son tempérament est du genre frondeur, railleur, irrévérencieux… un héritage de cette longue période de 800 ans où elle fut capitale d’une principauté et dut se battre pour préserver son indépendance et ses libertés. Ici, c’est la chaleur de l’accueil qui prévaut : on se tutoie pour un rien.

A l’image du héros local Tchantchès, on ne prend pas l’autre de haut, même au sommet de la montagne de Bueren, un impressionnant escalier de 374 marches. La réputation festive du Carré, en plein centre, n’est plus à faire. Une quarantaine de cafés, restaurants, snacks (et un cinéma) sur une dizaine de rues piétonnisées, et c’est la grosse ambiance de jour et de nuit, toute l’année, avec les étudiants de l’université en acteurs principaux.

C’est justement en fréquentant un cercle d’étudiants, dont l’un se donnera la mort au portail de l’église Saint-Pholien, que Georges Simenon, né à Liège en 1903, en est venu à écrire Le Pendu de Saint-Pholien, une des innombrables enquêtes de son commissaire Maigret. À deux pas, une librairie d’occasion, qui porte le nom du célèbre héros, a été fondée en 1984 avec l’autorisation du maître. Cet écrivain francophone parmi les plus lus au monde est devenu un argument touristique : on peut suivre sa trace tout au long d’un parcours qui passe du magasin où il a acheté sa première pipe à ses domiciles successifs, jusqu’au commissariat qui lui fournissait la matière pour la Gazette de Liège où il a tâté du journalisme. En 1922, Simenon met le cap sur Paris. « J’ai passé ma vie à partir, faute d’une ancre probablement, car je ne suis d’aucun pays« , écrira-t-il. Une phrase très … belge.

La province de Liège est contiguë à la Flandre et aux Pays-Bas, avec la Meuse comme trait d’union. Depuis sa rive droite, une vingtaine de kilomètres au nord, on accède aux Fourons, Voeren en néerlandais. Depuis la fixation de la frontière linguistique, en 1962, cet ensemble de villages verdoyants totalisant 4 000 habitants se situe dans la province flamande du Limbourg. À la fureur des francophones majoritaires, qui ont vainement réclamé le retour dans la province voisine de Liège. Ce porc-épic fouronnais, comme on l’a surnommé, a fait chuter plus d’un gouvernement, mais la question est aujourd’hui réglée : les Fourons restent en Flandre.

Difficile d’imaginer que ces prés bucoliques qui s’étendent face à nous ont pris des allures de Belfast dans les années 1980. Le 9 mars de cette année-là, 2 000 ‘promeneurs’ flamands, la plupart affiliés à des mouvements extrémistes voire paramilitaires, déboulent sur la commune pour en découdre avec les francophones. Casqués et armés de bâtons, ils se retrouvent face à 500 membres de l’Action fouronnaise, dirigée par José Happart, un agriculteur aussi tenace que fort en gueule (et qui deviendra ministre quelques années plus tard). Les gendarmes à cheval chargent les manifestants à travers champs. Un francophone tire à la carabine depuis sa fenêtre, faisant deux blessés, et il s’en faut de peu que sa maison ne soit incendiée… »


L’auteur.e…

Journaliste spécialisé dans l’actualité internationale, notamment pour Le Vif L’Express, François Janne d’Othée a toujours gardé Bruxelles comme port d’attache. Il en connaît autant ses angles attachants que ses recoins moins glamour, et souvent romanesques.

François Janne d’Othée est né en 1959 à Anvers, en Belgique. Il est journaliste indépendant, spécialiste de l’actualité belge et internationale, et grand reporter. Il a antérieurement travaillé comme professeur de lettres au Maroc, comme attaché de presse à l’ONU à New York ainsi que pour des institutions européennes à Bruxelles. Il a également coordonné un réseau européen d’ONG actives en Afrique centrale. Il est diplômé en philologie romane et réside à Bruxelles. [Source : Editions Nevicata]


En savoir plus…

Du même auteur :


[INFOS QUALITE] statut : validé| mode d’édition : partage, compilation, correction et iconographie | sources : Le carnet et les instants | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, © riveneuve.com.


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QUAGHEBEUR : Anthologie de la littérature française de Belgique ; entre réel et surréel (2006)

Ce qu’ils en disent…

[RACINE.BE] Parcourir, à travers soixante textes, les deux derniers siècles de la production littéraire francophone en Belgique, tel est le défi que se fixe ce volume et le plaisir auquel il convie ses lecteurs. Composé de larges extraits en prose, ce volume plonge le lecteur dans l’extraordinaire prolifération d’une littérature qui démarre avant 1830 et n’est pas sans préparer et expliquer l’Indépendance. Une littérature qui ne cesse d’osciller entre réel et surréel tant le rapport à l’histoire, à la langue, à la forme et au mythe se joue sans cesse en décalages subtils, patents ou cachés, avec les modèles français. Répartis en cinq grandes tranches chronologiques, précédées d’une introduction aux époques en question comme aux livres et aux auteurs concernés, ce livre va de Moke dont le premier roman, Le Gueux de mer, date de 1827 à Amélie Nothomb en passant par De Coster, Maeterlinck, Thiry, Dotremont, Kalisky, Mertens, Lamarche… donne en outre aux lecteurs des indications sur la production en langue romane dans nos contrées jusqu’à la fin du XVIIe siècle et comporte desnotices sur chacun des 60 auteurs retenus. En restituant l’ancrage historique et littéraire de ces oeuvres, ce livre offre, à l’occasion des 175 ans de la Belgique, l’occasion d’une navigation au sein de textes qui témoignent tous d’une réelle singularité au Nord de la France.


QUAGHEBEUR Marc, Anthologie de la littérature française de Belgique ; entre réel et surréel est paru chez Racine en 2005 puis réédité en 2006. L’ouvrage est aujourd’hui épuisé mais fréquemment disponible en bouquinerie.

FR

EAN 9782873864330

384 pages


Ce que nous en disons…

Indispensable (cela vaut la peine de fouiller les bacs des bouquinistes…).

Patrick Thonart


L’auteur…

[MAISONDELAPOESIE.BE] Dans Tournai, ville en ruines avec près de 50% de son habitat touché par les bombardements, Quaghebeur naît le 11 décembre 1947. Trois ans plus tard commence une enfance auprès d’un grand-père maternel aimé et vénéré, qui vient de fermer son usine de chaussures parce que ses associés, détenteurs du capital, se refusent à moderniser l’outil. Venue au monde, en 1952, de son frère Philippe, avec qui il partagera la passion de l’art, lieu d’un dialogue infini, lieu transcendé d’un monde d’où le religieux s’est retiré. Études primaires dans une école de son quartier, puis secondaires au collège Notre-Dame avec des maîtres sévères qui donnèrent le goût du savoir et des cadres suffisamment solides pour qu’on en puisse sortir. Pratique le scoutisme, ce qui lui permet de découvrir la campagne tournaisienne, devient le chroniqueur de la troupe. Études universitaires à Louvain l’ancienne. Y connaît la dynamique généreuse de la vie communautaire, l’infamie du Walen buiten, le choc profond de 68 et la difficulté d’inscrire ces idéaux dans les faits. Reçoit l’enseignement de Jacques Schotte et de Louis Bolle. Prépare sous leur houlette au F.N.R.S. une thèse de doctorat consacrée à L’Œuvre nommée Rimbaud.

Publie ses premiers poèmes en 69, dans le recueil collectif Six jeunes poètes, conçu par Robert-Lucien Geeraert, l’animateur d’Unimuse. Rencontre Yves Bonnefoi qui lui fait découvrir Celan ; entre ensuite en relation avec Jouve et Mascolo. 1975 est l’année de la défense de sa thèse après qu’une camarilla conservatrice a tenté de l’empêcher d’en achever la rédaction, avant de lui barrer par la suite les portes du champ universitaire. Un an plus tard paraît Forclaz, chez Oswald, juste avant la faillite de celui-ci. Assiste au colloque Tel Quel à Cerisy-la-Salle avec Frans de Haes.

1977 le voit devenir conseiller littéraire et théâtral du Ministère de la Culture française à Bruxelles. Il est amené à promouvoir les méconnues lettres belges francophones et y consacrera désormais l’essentiel de son activité scientifique. Découvre en sa ville natale, à travers Conversation en Wallonie de Jean Louvet, la maîtrise et le projet théâtral du metteur en scène Marc Liebens avec qui il se lie d’amitié tout comme un peu plus tard avec René Kalisky et Jean Sigrid. Voit mourir d’anorexie sa première femme, Danièle Perrot, dit Nanou Richard, dont il est divorcé. Entreprend d’écrire le cycle de la morte dont la composition s’étalera sur quinze ans.

Avec Paul Willems, joue un rôle décisif dans les manifestations d’Europalia-Belgique en 1980. Construit et développe avec Joseph Hanse le Musée de la Littérature, tout en promouvant les grandes collections patrimoniales (Passé-Présent, Espace Nord, Archives du Futur) consacrées aux lettres belges et en en multipliant les structures de diffusion.

Baises pour l’histoire de nos lettres paraît en 82, suscitent des polémiques violentes dans la mesure où elles lient le devenir des oeuvres littéraires à l’histoire. C’est chez Fata Morgana que sortent l’année suivante les poèmes de Chiennelures.

À partir de 1985, entreprend une action systématique en faveur des lettres belges à l’étranger, tout en se battant en faveur d’une conception plurielle de la francophonie. Début d’une correspondance régulière avec Henry Bauchau et Jean-Claude Pirotte ; rapports amicaux aussi avec Sarah Kalisky, peintre, et Marc Trivier, photographe, d’où naîtront des oeuvres en intime collaboration. Devenu en 89 commissaire au livre de la Communauté française de Belgique, prépare diverses expositions consacrées aux Irréguliers du langage et plus tard à Paul Nougé. Découvre le Congo-Zaïre et met en chantier une série d’actions interculturelles sous la dénomination Papier blanc. Encre noire, parmi lesquelles la fondation de la revue Congo-Meuse. En 90 est impressionné par la découverte du palais de Charles-Quint à Yuste, ce qui engendre plusieurs textes autour de la figure de l’empereur et du XVIe siècle. Dégoût accru pour le cirque littéraire et pour l’imposture de la posture de l’artiste…


[INFOS QUALITE] statut : validé| mode d’édition : partage, recension, correction et iconographie | sources : librel.be ; maisondelapoesie.be | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, © J.L. Geoffroy.


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KLINKENBERG : Espace Nord – L’anthologie (1999)

Ce qu’ils en disent…

[LABOR] Dix ans, Cent titres. C’est ce que fête la collection Espace Nord avec le présent volume. L’objectif de cette collection était et continue à être de restituer au public du cap le plus septentrional de la francophonie sa littérature. De la restituer dans sa modernité, son urgence et son actualité. La présente anthologie – qui met 101 auteurs à l’honneur (Charles De Coster, Georges Eekhoud, Emile Verhaeren, Maurice Maeterlinck, Henri Michaux, Alexis Curvers, Marie Gevers, Henry Bauchau, Dominique Rolin etc.) – est sa carte de visite : elle montre comment une littérature toujours en formation et qui a eu ses timidités à illustré des sensibilités et fait valoir des univers que l’on a peu trouvés ailleurs. Les anthologies sont des outils à lire et à faire lire. Elles tracent des pistes, offrent des points de repère : tel fragment de grand roman, tel poème isolé, telle ligne provocante, tel moment suggestif. Ces pistes et ces repères ne veulent rien d’autre qu’éveiller le désir des textes complets. Mais elles ouvrent aussi à des échappées, à des voies de traverse. Sœurs en cela des dictionnaires, d’où l’on sort en ayant trouvé un trésor différent de celui qu’on cherchait, les anthologies participent d’une aventure. C’est à cette aventure qu’espace Nord convie aujourd’hui ses lecteurs.


EAN 9782507002374

KLINKENBERG Jean-Marie, Espace Nord : L’anthologie est paru chez Labor en 1999 et a été réédité chez Luc Pire en 2009. L’ouvrage est aujourd’hui épuisé mais fréquemment disponible en bouquinerie.

FR

EAN 9782507002374

479 pages

Epuisé (en date du 1 janvier 2025)


Ce que nous en disons…

Indispensable (cela vaut la peine de fouiller les bacs des bouquinistes…).

Patrick Thonart


L’auteur…

Jean-Marie Klinkenberg, né le 8 octobre 1944 à Verviers, est un linguiste et sémioticien belge. Professeur à l’université de Liège, il y a enseigné les sciences du langage, et spécialement la sémiotique et la rhétorique, mais aussi les cultures francophones. Il a développé une partie de ses travaux rhétoriques et sémiotiques au sein du Groupe µ.

[ULIEGE.BE] Les recherches de J.-M. Klinkenberg se sont orientées dans deux directions. Celle de la linguistique et de la sémiotique d’une part, celle des cultures francophones d’autre part. Dans la première orientation, il a fait sa marque en rénovant la rhétorique, dès la fin des années 1960, au sein de l’équipe interdisciplinaire mondialement connue sous le nom de Groupe µ, auteur collectif de Rhétorique générale (1970 ; un classique des sciences humaines, traduit en une vingtaine de langues et maintes fois réédité), de Rhétorique de la poésie (1977) et d’autres ouvrages.
Dans la seconde orientation, il a renouvelé l’approche des lettres belges, en envisageant celles-ci dans une optique sociale et institutionnelle, aisément transposable aux autres cultures francophones qu’il a étudiées, comme la québécoise. Il a contribué à dynamiser la recherche dans ces secteurs : il a ainsi été douze année durant président du plus ancien Centre d’Études Québécoises d’Europe, a créé à Liège le Centre d’études de la littérature belge et le Laboratoire des francophonies, et a contribué à fonder l’Association internationale des études québécoises. […] Jean-Marie Klinkenberg est aussi un intellectuel soucieux de mettre son savoir à la disposition de la société : consultant auprès de maisons d’édition (comme Larousse), il a aussi exercé diverses fonctions publiques. Il est par exemple actuellement président du Conseil de la langue française et de la politique linguistique de Belgique, charge qu’on lui a confiée à trois reprises. Il a également effectué de nombreuses missions d’expertise et de consultance. […] Il est depuis 1996 Membre de l’Académie Royale de Belgique.


[INFOS QUALITE] statut : validé| mode d’édition : partage, recension, correction et iconographie | sources : librel.be | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, © lesoir.be.


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