QUAGHEBEUR : Anthologie de la littérature française de Belgique ; entre réel et surréel (2006)

Ce qu’ils en disent…

[RACINE.BE] Parcourir, à travers soixante textes, les deux derniers siècles de la production littéraire francophone en Belgique, tel est le défi que se fixe ce volume et le plaisir auquel il convie ses lecteurs. Composé de larges extraits en prose, ce volume plonge le lecteur dans l’extraordinaire prolifération d’une littérature qui démarre avant 1830 et n’est pas sans préparer et expliquer l’Indépendance. Une littérature qui ne cesse d’osciller entre réel et surréel tant le rapport à l’histoire, à la langue, à la forme et au mythe se joue sans cesse en décalages subtils, patents ou cachés, avec les modèles français. Répartis en cinq grandes tranches chronologiques, précédées d’une introduction aux époques en question comme aux livres et aux auteurs concernés, ce livre va de Moke dont le premier roman, Le Gueux de mer, date de 1827 à Amélie Nothomb en passant par De Coster, Maeterlinck, Thiry, Dotremont, Kalisky, Mertens, Lamarche… donne en outre aux lecteurs des indications sur la production en langue romane dans nos contrées jusqu’à la fin du XVIIe siècle et comporte desnotices sur chacun des 60 auteurs retenus. En restituant l’ancrage historique et littéraire de ces oeuvres, ce livre offre, à l’occasion des 175 ans de la Belgique, l’occasion d’une navigation au sein de textes qui témoignent tous d’une réelle singularité au Nord de la France.


QUAGHEBEUR Marc, Anthologie de la littérature française de Belgique ; entre réel et surréel est paru chez Racine en 2005 puis réédité en 2006. L’ouvrage est aujourd’hui épuisé mais fréquemment disponible en bouquinerie.

FR

EAN 9782873864330

384 pages


Ce que nous en disons…

Indispensable (cela vaut la peine de fouiller les bacs des bouquinistes…).

Patrick Thonart


L’auteur…

[MAISONDELAPOESIE.BE] Dans Tournai, ville en ruines avec près de 50% de son habitat touché par les bombardements, Quaghebeur naît le 11 décembre 1947. Trois ans plus tard commence une enfance auprès d’un grand-père maternel aimé et vénéré, qui vient de fermer son usine de chaussures parce que ses associés, détenteurs du capital, se refusent à moderniser l’outil. Venue au monde, en 1952, de son frère Philippe, avec qui il partagera la passion de l’art, lieu d’un dialogue infini, lieu transcendé d’un monde d’où le religieux s’est retiré. Études primaires dans une école de son quartier, puis secondaires au collège Notre-Dame avec des maîtres sévères qui donnèrent le goût du savoir et des cadres suffisamment solides pour qu’on en puisse sortir. Pratique le scoutisme, ce qui lui permet de découvrir la campagne tournaisienne, devient le chroniqueur de la troupe. Études universitaires à Louvain l’ancienne. Y connaît la dynamique généreuse de la vie communautaire, l’infamie du Walen buiten, le choc profond de 68 et la difficulté d’inscrire ces idéaux dans les faits. Reçoit l’enseignement de Jacques Schotte et de Louis Bolle. Prépare sous leur houlette au F.N.R.S. une thèse de doctorat consacrée à L’Œuvre nommée Rimbaud.

Publie ses premiers poèmes en 69, dans le recueil collectif Six jeunes poètes, conçu par Robert-Lucien Geeraert, l’animateur d’Unimuse. Rencontre Yves Bonnefoi qui lui fait découvrir Celan ; entre ensuite en relation avec Jouve et Mascolo. 1975 est l’année de la défense de sa thèse après qu’une camarilla conservatrice a tenté de l’empêcher d’en achever la rédaction, avant de lui barrer par la suite les portes du champ universitaire. Un an plus tard paraît Forclaz, chez Oswald, juste avant la faillite de celui-ci. Assiste au colloque Tel Quel à Cerisy-la-Salle avec Frans de Haes.

1977 le voit devenir conseiller littéraire et théâtral du Ministère de la Culture française à Bruxelles. Il est amené à promouvoir les méconnues lettres belges francophones et y consacrera désormais l’essentiel de son activité scientifique. Découvre en sa ville natale, à travers Conversation en Wallonie de Jean Louvet, la maîtrise et le projet théâtral du metteur en scène Marc Liebens avec qui il se lie d’amitié tout comme un peu plus tard avec René Kalisky et Jean Sigrid. Voit mourir d’anorexie sa première femme, Danièle Perrot, dit Nanou Richard, dont il est divorcé. Entreprend d’écrire le cycle de la morte dont la composition s’étalera sur quinze ans.

Avec Paul Willems, joue un rôle décisif dans les manifestations d’Europalia-Belgique en 1980. Construit et développe avec Joseph Hanse le Musée de la Littérature, tout en promouvant les grandes collections patrimoniales (Passé-Présent, Espace Nord, Archives du Futur) consacrées aux lettres belges et en en multipliant les structures de diffusion.

Baises pour l’histoire de nos lettres paraît en 82, suscitent des polémiques violentes dans la mesure où elles lient le devenir des oeuvres littéraires à l’histoire. C’est chez Fata Morgana que sortent l’année suivante les poèmes de Chiennelures.

À partir de 1985, entreprend une action systématique en faveur des lettres belges à l’étranger, tout en se battant en faveur d’une conception plurielle de la francophonie. Début d’une correspondance régulière avec Henry Bauchau et Jean-Claude Pirotte ; rapports amicaux aussi avec Sarah Kalisky, peintre, et Marc Trivier, photographe, d’où naîtront des oeuvres en intime collaboration. Devenu en 89 commissaire au livre de la Communauté française de Belgique, prépare diverses expositions consacrées aux Irréguliers du langage et plus tard à Paul Nougé. Découvre le Congo-Zaïre et met en chantier une série d’actions interculturelles sous la dénomination Papier blanc. Encre noire, parmi lesquelles la fondation de la revue Congo-Meuse. En 90 est impressionné par la découverte du palais de Charles-Quint à Yuste, ce qui engendre plusieurs textes autour de la figure de l’empereur et du XVIe siècle. Dégoût accru pour le cirque littéraire et pour l’imposture de la posture de l’artiste…


[INFOS QUALITE] statut : validé| mode d’édition : partage, recension, correction et iconographie | sources : librel.be ; maisondelapoesie.be | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, © J.L. Geoffroy.


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TOLKIEN : Le Seigneur des anneaux (3 tomes, 1954-1955)

Ce qu’ils en disent…

La dernière très forte impression de lecture que j’ai ressentie m’a été causée, il y a sept ou huit ans, par Le Seigneur des Anneaux, de Tolkien, où la vertu romanesque resurgissait intacte et neuve dans un domaine complétement inattendu.

Julien Gracq

TOME 1 – La fraternité de l’anneau

[LIBREL.BE] Dans un paisible village du Comté, le jeune Frodon est sur le point de recevoir un cadeau qui changera sa vie à jamais : l’Anneau de Pouvoir. Forgé par Sauron au coeur de la Montagne du Feu, on le croyait perdu depuis qu’un homme le lui avait arraché avant de le chasser hors du monde. À présent, de noirs présages s’étendent à nouveau sur la Terre du Milieu, les créatures maléfiques se multiplient et, dans les Montagnes de Brume, les Orques traquent les Nains. L’ennemi veut récupérer son bien afin de dominer le monde ; l’OEil de Sauron est désormais pointé sur le Comté. Heureusement Gandalf les a devancés. S’ils font vite, Frodo et lui parviendront peut-être à détruire l’Anneau à temps.

Chef-d’oeuvre de la fantasy, découverte d’un monde imaginaire, de sa géographie, de son histoire et de ses langues, mais aussi réflexion sur le pouvoir et la mort, Le Seigneur des Anneaux est sans équivalent par sa puissance d’évocation, son souffle et son ampleur.

Cette traduction de Daniel Lauzon prend en compte la dernière version du texte anglais, les indications laissées par Tolkien à l’intention des traducteurs et les découvertes permises par les publications posthumes proposées par Christopher Tolkien.

Ce volume contient 18 illustrations d’Alan Lee, ainsi que deux cartes en couleur de la Terre du Milieu et du Comté.

TOME 2 – Les deux tours

[LIBREL.BE] La Fraternité de l’Anneau poursuit son voyage vers la Montagne du Feu où l’Anneau Unique fut forgé, et où Frodo a pour mission de le détruire. Cette quête terrible est parsemée d’embûches : Gandalf a disparu dans les Mines de la Moria et Boromir a succombé au pouvoir de l’Anneau. Frodo et Sam se sont échappés afin de poursuivre leur voyage jusqu’au coeur du Mordor. À présent, ils cheminent seuls dans la désolation qui entoure le pays de Sauron – mais c’est sans compter la mystérieuse silhouette qui les suit partout où ils vont.

Ce volume contient 16 illustrations d’Alan Lee, ainsi qu’une carte en couleur de la Terre du Milieu.

TOME 3 – Le retour du roi

[LIBREL.BE] La dernière partie du Seigneur des Anneaux voit la fin de la quête de Frodo en Terre du Milieu. Le Retour du Roi raconte la stratégie désespérée de Gandalf face au Seigneur des Anneaux, jusqu’à la catastrophe finale et au dénouement de la grande Guerre où s’illustrent Aragorn et ses compagnons, Gimli le Nain, Legolas l’Elfe, les Hobbits Merry et Pippin, tandis que Gollum est appelé à jouer un rôle inattendu aux côtés de Frodo et de Sam au Mordor, le seul lieu où l’Anneau de Sauron peut être détruit.

Ce volume contient 15 illustrations d’Alan Lee, entièrement renumérisées, d’une qualité inégalée, ainsi que deux cartes (en couleur) de la Terre du Milieu et du Comté.


Une intégrale en un volume est disponible depuis 2024…

TOLKIEN John Ronald Reuel, Le Seigneur des anneaux (1954-1955) est paru chez Christian Bourgois en 2022, dans une nouvelle traduction de Daniel Lauzon, illustrée par Alan Lee.

Tome 1 : La fraternité de l’Anneau (528 pages, 1954) ; Tome 2 : Les deux tours (432 pages, 1954) ; Tome 3 : Le retour du Roi (518 pages, 1955)

EN (UK) > FR

Disponible en grand format, eBook et poche.

EAN 9782267046885

EAN 9782267046892

EAN 9782267046908

L’auteur

[CULTURE.ULIEGE.BE] John Ronald Reuel Tolkien (1892-1973) est sans nul doute un des plus illustres collaborateurs scientifiques de l’Université de Liège.

Élevé au rang de Docteur honoris causa à l’ULg en 1954, il était à l’époque connu et reconnu par le monde académique pour ses travaux de philologue, spécialisé dans le domaine des littératures vieil-anglaise et norroise, plutôt que pour le désormais célébrissime The Hobbit, publié dès 1937, et qui suscitait le plus souvent les quolibets de ses collègues médiévistes. Cela ne l’a pas empêché de diriger la thèse de doctorat de Simonne D’Ardenne (An Edition of The Life and the Passion of Saint Juliana, Université d’Oxford, 1936), qui fut nommée Professeur de grammaire comparée à l’ULg en 1938, et avec qui il continua de collaborer jusqu’au milieu des années cinquante.

Quelques mois avant d’être honoré par l’ULg, Tolkien publie le premier volume de la trilogie du Seigneur des Anneaux, qui a donné ses lettres de noblesse à la fantasy et reste un des ouvrages les plus lus et les plus traduits au monde. D’aucuns prétendent qu’il est le livre le plus lu après la Bible ; il est en tous cas le plus populaire des livres du siècle dernier, avec plus de 150 millions d’exemplaires vendus depuis sa première parution.

Michel Delville


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[INFOS QUALITE] statut : validé| mode d’édition : partage, recension, correction et iconographie | sources : librel.be ; uliege.be | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, © ULiège ; © Christian Bourgois.


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OLIVER : Une Ourse dans le jardin (non-publié, 2024)

Ce qu’ils en disent…

[New York Times Book Review] « Un des aspects les plus étonnants de la poésie de Mary Oliver est la continuité de ton, à travers une période d’écriture étonnamment longue. Ce qui change néanmoins, c’est une insistance plus marquée sur la nature et une plus grande précision dans l’écriture, au point qu’elle est devenue un de nos meilleurs poètes… Pas de plaintes dans les poèmes de Madame Oliver, pas de pleurnicheries, mais d’aucune manière l’impression que la vie soit facile… Ces poèmes nous soutiennent, plutôt que de nous divertir. Même si peu de poètes ont aussi peu d’êtres humains dans leurs poèmes que Mary Oliver, il faut constater que peu de poètes sont aussi efficaces pour nous aider à avancer.« 

Stephen Dobyns (trad. Patrick Thonart)


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OLIVER Mary, Une Ourse dans le jardin est un recueil de poèmes à paraître, dans une traduction de Patrick Thonart avec des illustrations de Bénédicte Wesel. Il est disponible sur demande.

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25 poèmes

Disponible en PDF


Bonnes feuilles…

Quand la mort viendra
avide comme l’ours en automne ;
quand la mort viendra et sortira tous les écus brillants de sa bourse

pour m’acheter, puis que, d’un geste, elle la refermera ;
quand la mort viendra
comme la rougeole ;

quand la mort viendra
comme un iceberg entre mes omoplates,

je veux passer la porte pleine de curiosité, en me demandant :
mais comment sera-t-elle, cette cabane de ténèbres ?

Pour ça, je regarde tout
comme un frère et une sœur,
et le temps, je le vois comme une simple idée,
et l’éternité comme une autre possibilité,

et je vois chaque vie comme une fleur, aussi commune
qu’une pâquerette, et aussi singulière,

et chaque nom est une musique douce à ma bouche,
tendant, comme toutes les musiques, vers le silence,

et chaque corps est un lion plein de courage, et quelque chose
de précieux pour la terre.

Quand ce sera fini, je veux pouvoir dire que, toute ma vie,
je suis restée l’épouse de l’étonnement.
Que j’ai été le marié qui prend le monde entier dans ses bras.

Quand ce sera fini, je ne veux pas me demander
si j’ai fait de ma vie quelque chose de particulier, et de réel.
Je ne veux pas me retrouver soupirant, effrayée
ou pleine de justifications.

Je ne veux pas finir après n’avoir fait que visiter ce monde.


L’auteur…

[traduit de BUSTLE.COM, 17 janvier 2019] La poétesse américaine Mary Oliver (1935–2019) vient de décéder à l’âge de 83 ans. Elle s’était vu décerner le Prix Pulitzer ainsi que le National Book Award. Sur le site du San Francisco Chronicle, on peut lire que Bill Reichblum, son exécuteur littéraire, précise que Mary Oliver était décédée le 17 janvier, des suites d’un lymphome, à son domicile de Hobe Sound, en Floride.

Mary Oliver était l’auteure de plus de 15 recueils de poésie et d’essais. Elle était réputée pour son amour de la nature et des animaux, ainsi que pour sa manière joyeuse d’appréhender la vie et le monde. Son oeuvre est reconnaissable par sa simplicité : Mary Oliver estimait que “La poésie, pour être comprise, doit être claire.” Selon la National Public Radio, la poétesse a un jour déclaré : “Il ne s’agit pas de faire chic. J’ai le sentiment que beaucoup de poètes d’aujourd’hui sont un peu comme des danseurs de claquettes. Je trouve que tout ce qui n’est pas nécessaire est superflu et ne doit pas être dans le poème.

Kerri Jarema, bustle.com


En savoir plus…

[INFOS QUALITE] statut : validé| mode d’édition : partage, recension, correction et iconographie | sources : wallonica.org | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, © 2005 Rachel Giese Brown.


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DESPRET : Au bonheur des morts (2015)

Ce qu’ils en disent…

[EDITIONSLADECOUVERTE.FR] Faire son deuil, c’est l’impératif qui s’impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d’un proche. Mais se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s’il ne veut pas trop souffrir ? Vinciane Despret a commencé par écouter. « Je disais : je mène une enquête sur la manière dont les morts entrent dans la vie des vivants ; je travaille sur l’inventivité des morts et des vivants dans leurs relations. » Une histoire en a amené une autre. « J’ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu’elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil. À l’anniversaire de son épouse défunte, un de mes proches prépare le plat qu’elle préférait, etc. » L’auteure s’est laissé instruire par les manières d’être qu’explorent les morts et les vivants, ensemble ; elle a appris de la façon dont les vivants qu’elle a croisés se rendent capables d’accueillir la présence des défunts. Chemin faisant, elle montre comment échapper au dilemme entre « cela relève de l’imagination » et « c’est tout simplement vrai et réel. » Depuis un certain temps les morts s’étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd’hui, il se pourrait que les choses changent et que les morts deviennent plus actifs. Ils réclament, proposent leur aide, soutiennent ou consolent… Ils le font avec tendresse, souvent avec humour. On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux !

  • PRIX DES RENCONTRES PHILOSOPHIQUES DE MONACO 2016
  • PRIX DE L’ACADEMIE ROYALE DE LANGUE ET DE LITTERATURE FRANÇAISES DE BELGIQUE 2019

DESPRET Vinciane, Au bonheur des morts ; récits de ceux qui restent est paru chez La Découverte en 2015. Il est disponible en format poche depuis 2017.

FR

EAN 9782707194084

222 pages

Ce que nous en disons…

[en rédaction]

Patrick Thonart

Bonnes feuilles…

[en construction]

L’auteur…

Vinciane Despret (née en 1959) est philosophe, chercheuse au département de philosophie de l’université de Liège. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur la question animale qui font référence, notamment Bêtes et hommes (Gallimard, 2007) et Penser comme un rat (Quae, 2009). Elle a également publié, avec Isabelle Stengers, Les Faiseuses d’histoires. Que font les femmes à la pensée ? (La Découverte, 2011) et Que diraient les animaux… si on leur posait les bonnes questions ? (Les Empêcheurs de penser en rond/La Découverte, 2012,2014).

 

[INFOS QUALITE] statut : validé| mode d’édition : partage, recension, correction et iconographie | sources : librel.be | contributeur : Patrick Thonart | crédits illustrations : en-tête, © ***.